Don : Elle peut vivre à travers ses poupées, et les animer ainsi que de les moduler.     Qualités : Créative, rusée, cultivée, habile de ses mains, rigoureuse, exigeante, séductrice, passionnée.
   Défauts : impulsive, menteuse, susceptible, sociopathe, peureuse, cupide.
   Préférences : Elle aime s'isoler, se retrouver seule, créer des poupées. Elle ne voit les hommes,comme les femmes, comme des potentiels tremplin pour sa survie.
   Antipathies :Antipathique, sauf avec ses poupées.

▬ ft. Lize Kamishiro de Tokyo Ghoul

   Carnation : Blanc très pâle.
   Taille : 1mètre 70.
   Corpulence : Très fine, avec très peu de formes.
   Cheveux : longs, lisses et bruns
   Yeux : Marrons de base, mais grâce à du colorant, on les perçoit violets.
   Signe(s) distinctif(s) : Une cicatrice sur la longueur de son bras.

Elisabeth naquit en 1902, dans une famille bourgeoise. Ses parents, Franz et sa mère Catherine avaient une boutique de jouets pour enfant dans l'un des plus prestigieux quartiers de Berlin. Ils avaient réussi eux-même à inventer une gamme de peluches et de poupées très commercialisée et connue dans le pays Allemand. Notre jeune héroïne ne manquait de rien si ce n'est d'amis.

Elisabeth avait toujours été considérée par les jeunes de son âge comme un enfant bizarre, repliée sur elle-même, ne désirant pas aller vers les autres. Elle était seule, terriblement seule. Mais grâce aux objets confectionnés par sa mère, elle pouvait enfin s'inventer des amies, avec qui elle pouvait discuter, s'amuser. Elle avait aussi pris goût à la lecture, et cette activité lui permettait de s'envoyer dans des époques plus lointaines avec ses amies les peluches. L'histoire était une véritable passion pour elle. Même sans amis vivants, elle avait réussi à être heureuse.

Mais cette sensation de bonheur s'interrompit lors de la première Guerre Mondiale, où elle avait vu son père partir sur le front, et ne plus jamais revenir. Elle se retrouva ainsi seule avec sa mère. A deux, elles devaient faire marcher la boutique et c'est à ce moment là qu'elle apprit l'art de confectionner des poupées. Elle avait très bon goût, et même si elle était prédisposée à faire des études de médecine, elle avait trouvé sa vocation. Elle voulait suivre le pas de ses parents.

Son talent était reconnu. Partout en Allemagne on admirait ses poupées de collection. Jusqu'au jour, où une industrie familiale Suisse la dépassa. Rongée de haine, et susceptible à cet affront, elle en perdit la raison. Si ses poupées ne devaient plus vivres, elle non plus. Elle tenta de suicider en 1929, lors de la crise qui traversa l'Europe. Elle se mutila le bras gauche, espérant se vider de son sang. Malheureusement sa mère la sauva.

Depuis ce jour, elle décida de tout faire pour faire revivre ses poupées, même si elle devait charmer des hommes pour les faire acheter. Elle essaya tout. Un jour, un triste homme qui deviendra bientôt le Führer entra dans sa boutique. Elle lui vendit une poupée. Avec cet homme, se trouvait un médecin, qu'elle charma aussi pour vendre une autre de ses bijoux. Il refusa ses avances. Haineuse, elle le retrouva pour discuter, comprendre pourquoi. Il expliqua qu'il voulait une vraie poupée, pas un simple jouet.

Cette phrase tilta dans l'esprit d'Elisabeth. C'est vrai, pourquoi elle ne pourrait pas être une poupée ? Rejoindre l'ultime création. Elle découvrit un futur scientifique du Reich qui accepta le pari. Mais les expériences se termineront lors de la première chirurgie où ses yeux subirent un colorant violet. Manque de connaissance en la matière, elle perdit le sens des couleurs et ne voyait qu'en noir et violet.

Ce défaut se répercuta sur ses poupées, les rendant souvent laide, faute de trouver de bonnes couleurs, les cousant mal, sa réputation fut ruinée ... Perdu ... Elle était complètement perdu. Sa mère mourra suite d'une maladie inconnue à l'époque. Elle se retrouvait seule avec ses poupées plus dégoûtantes les unes que les autres, dans son atelier envahit de poussière et de saleté. Mais un jour, elle reçut une lettre bien étrange. Si étrange qu'elle tomba dans les pommes et se retrouva face à un manoir bien déroutant. Elle comprit vite ce qui allait se passer. Se promettant de ne plus jamais être naïve, et de devenir une vraie femme de pouvoir, elle rejoint le clan des avides. Gare à ceux qui n'aimeront pas ses poupées ...