Il a suffit d’une nuit. Une seule. Et le fragile équilibre de l’Echiquier a été réduit à l’état de cendres : Les Fourbes viennent de revendiquer leur indépendance. Du côté des Avides et des Belliqueux, c’est la panique totale ce matin, impossible de savoir exactement à quel point les dégâts sont graves, d'autant que certains Fourbes ont été surpris à faire usage de dons... Alors qu'Aquaworld et Trickyland sont sur le pied de guerre, Mazecity est en effervescence, organisant sa première élection afin d'élire son futur dirigeant.
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Les temps étaient… durs. Et Alice avait du mal. Beaucoup de mal. Non, c’était faux, il fallait remettre les choses telles qu’elles étaient. Le temps n’étaient pas durs, les Avides se portaient à merveille et le clan prospérait plutôt bien, le problème n’était pas là. Le problème venait d’elle. Le problème venait toujours d’elle. C’était bien à cause d’elle que tout avait commencé. A cause d’elle que son mari avait été assassiné, de sa faute si cette guerre sans fin faisait rage au-dehors, toujours par sa faute si tous ces gens mourraient. Et aujourd’hui, elle n’en pouvait plus.
C’est d’ailleurs pour ça qu’elle était venue ici. Pour boire à outrance de ce cocktail qu’ils appelaient Cosmopolitan et qui lui retournait à chaque fois la tête. Et Dieu que c’était bon. Autant le breuvage que le fait d’être seule. Complètement seule. Pas d’emmerdeurs qui la suivait comme son ombre pour soi-disant assurer sa sécurité. Ça changeait, tiens ! La petite voix nasillarde de Victoria lui manquait presque. D’ailleurs, en parlant de Victoria, elle devait se faire un sang d’encre, elle devait forcément s’être rendue compte qu’Alice avait décidé de faire le mur.
Elle pouffa dans son verre avant d’en recommander un. Elle regarde le barman le lui préparer avec des étoiles dans les yeux. C’était le spécial barbapapa, avec du sucre violet, on versait le liquide sur la sucrerie et celle-ci se dissolvait dans la boisson. Ça avait quelque chose de… magique ! Et de déprimant aussi. Non mais sérieusement, un vulgaire barman arrivait à rendre les gens heureux avec trois fois rien et elle, elle avait un super pouvoir à disposition, un monde entier absolument parfait, et tout le monde lui faisait la gueule. Fichue vie.
C’est le nez dans son verre qu’elle retourna broyer du noir en débitant des propos d’ivrogne et, demanda notamment le barman en mariage six fois. Ça lui arrivait assez fréquemment ce genre de petites crises existentielles, mais cette fois, elle avait eu l’illumination. Oui, cette fois, ça allait être la bonne : elle prenait sa retraite. Terminées les emmerdes et la guerre, finit de se casser le cul pour rendre les gens heureux et de n’avoir que des mécontents pour cracher dans son dos. Elle en avait marre alors qu’ils aillent tous se faire voir. Elle, elle allait partir loin d’ici et se dorer la pilule avec quelques sirènes en buvant des cocktails sous une île paumée dans les tropiques. Et eux, ils continueraient de se mettre sur la figure bien gentiment sans faire d’histoires mais sans elle.
Toute guillerette à cette idée, elle commença à tourner sur sa chaise haute pivotante comme une gamine de cinq ans et se retrouva soudain nez-à-nez avec cinq types. Dont deux nanas. Donc trois mecs et deux filles. Mais peut-être étaient-ce des filles masculines ? Ou des garçons efféminés ? Quoi qu’il en soit, ils n’avaient pas vraiment l’air aimables. Et plutôt prêt à en découdre.
Prise d’un élan de courage stupide, Alice se leva de sa chaise et les menaça avec son ombrelle. Une jolie petite ombrelle de cocktail qu’elle avait eu avec un verre précédent, dans un breuvage vachement bon.
- F… Faites gaffe hein, je suis armée ! Puis, pan, t’es mort ! s’exclama-t-elle en pouffant, visant le type aux cheveux blonds avant de lui donner sa jolie ombrelle verte. Nan mais j…j’déconne hein, tiens cadeau. Mais c’est bien parce que t’es chou. Par contre, v’m’excuserez mais j’ai des vah… vahinés qui m’attendent sur une plage de sable blanc. A la revoyure, manants !
Hors-sujet.
InvitéInvité
Sujet: Re: Ombrelles & sauvetage (ft. Alice Liddell) Jeu 6 Oct - 22:07
Ombrelles & sauvetage
▬ alice liddell • l'ennemi que tu sauves à contre cœur
Ici, c'est ton terrain de jeu. La vie est ennuyante, il n'y a plus aucun goût de plaisir, de saveur d'aventure et de giclée de sang. Quand les deux camps ne se font pas la guerre, tu ne savoures pas. Tu t'ennuies, tu te prélasses puis tu te questionnes. À nouveau, ce schéma recommence, incessamment jusqu'à que tu te décides à y mettre un terme. Alors te voilà, attendant impatiemment que la soirée débute pour lancer des paris sur des combats de personnes totalement ivres.
Accoudée au bar, tu sirotes calmement une boisson aphrodisiaque en insultant ceux qui osent t'approcher. Tu n'es pas d'humeur à draguer... En fait, ce n'est jamais le bon moment avec toi, mais tu as une réputation a garder et elle est loin d'être celle d'une salope qui court après tout le monde. Enfin, jusqu'à ce soir...
Alice.
Elle est là. Tu ne l'aimes pas. Enfin, c'est ce que tu te répètes à chaque fois, mais tes prétentions primaires disent le contraire. Ça t'agace, et t'énerve encore plus. Tu es instable quand cette fille est dans les parages. Après tout, elle a le rôle que tu convoites depuis ton arrivée. Sauf que toi, tu es supérieure, car tu n'as pas besoin de pouvoir pour t'en sortir. C'est celle-ci. Ta réputation. La sanguinaire princesse qui cache toujours ses méthodes.
Tandis que dans ton esprit, c'est l'anarchie. Ton corps, lui, réagit. Te voilà face à un groupe qui semble parler à quelqu'un. Quand tu réalises ta position, tu ne comprends pas toi-même ta situation. En tout cas, l'un est prêt à t'en coller une. Tu as sûrement dû dire quelque chose de déplacer... Ton corps esquive. Comme une danse qu'il aurait répété depuis des mois. Encore, encore et encore. Puis ta main vient doucement attraper celle qui essaye de t'atteindre depuis le début pour l'entendre craquer entre tes doigts féminins. Tu n'es pas forte mais tu connais les endroits qui font mal, si tu imposes une légère pression, tu peux tout faire. Un cri retentit et les personnes qui te faisaient face décident de partir en ronchonnant - ou en suppliant. Puis tes yeux qui étaient désintéressés se redressent sur une robe bleue que tu reconnais.
Alice.
Toujours là, au mauvais moment.
Alice.
Quoi dois-tu dire ? Tu as une réputation à tenir... Et c'est ton univers, pas le sien. Pour une fois que les rôles s'inversent. Tu pries pour qu'elle ne t'offre pas un verre.