caractèreDon : Bastet peut se glisser dans les pensées des chats, consulter leur mémoire immédiate ou prendre l'apparence d'un chat tigré (pour trois postes maximum). Cependant, ce don risque de devenir permanent s'il est utilisé trop longtemps. Bastet oublierait son humanité.
Qualités :
Affectueuse
Courageuse
Dynamique
Indépendante
Intrépide
Loyale
Influençable
Sensible
Défauts :
Crédule
Fière
Indomptable
Mesquine
Préférences : La vérité. Les fleurs. Les chats. Les objectifs. L'indépendance. Gagner. Law.
Par tous les dieux, j'ai vraiment écrit ça ?
Antipathies : L'échiquier. Le désordre (autant matériel qu'humain). Les défaitistes et la défaite. Les tricheurs. Les menteurs. Et les chiens.
physique▬ ft. Seychelles de Axis Power : Hetalia
Carnation : Halée
Taille : 1m57
Corpulence : Menue et athlétique
Cheveux : Bruns
Yeux : Bruns
Signe(s) distinctif(s) : Non
histoireJ'ai vu le jour en Égypte. Plus précisément en Basse-Egypte, à Memphis. Je ne connais pas ma date de naissance exactement, puisque j'ai apprit il y a peu que vous les comparez à la naissance d'un certain Jésus-Christ, ce qui me laisse entièrement perplexe. Il me semble que vous appelez cette époque "l'Ancien Empire", expression difficile à comprendre lorsque l'ancien est (ou était) mon présent. En temps que cousine éloignée du grand pharaon Khéops, j'avais un statut privilégié. J'étais considérée comme noble par certain, dont moi même. Pour d'autres, j'avais du sang divin, à l’instar de Khéops, puisque c'est ainsi dans mon pays : nos monarques avaient le pouvoir en raison de leurs ancêtres. Que voulez-vous, on est libre de croire ce que l'ont souhaite.
Cependant, cet accès à l'argent m'a très vite plongée dans les paris. Mon frère m'y a essayée, prétextant que je devais bien en faire quelque chose. Or, alors, je le suivais aveuglément. Beaucoup considéraient que les femmes devaient être sous la domination d'un homme : père, proche ou mari. Mon père était mort, certainement empoisonné par un ambitieux qui souhaitait se rapprocher du sommet de la pyramide sociale, et j'avais échappé au mariage par je ne sais quel miracle. Malheureusement, le jeu, ou plutôt les émotions qu'il provoque, ont quelque chose d'addictif. J'ai peu à peu augmenté les sommes mises en jeu, incapable de me maîtriser. Constamment, une voix me disait : "Il faut que tu arrêtes". Je perdais trop. Mais, chaque fois, une seule réponse me venait : "Et si c'était aujourd'hui que tu gagnais gros ?".
Alors bien sûr, il fallait si attendre, il fut un jour où ont afflué les dettes. Je ne pouvais plus payer, ou du moins pas entièrement. Ils m'ont pris tout ce qui me restait. Ils ? Ceux qui relevaient les impôts pour notre bien aimé Khéops, bien sûr. Je n'en étais pas à l'abri malgré notre parenté. Puis vinrent les parieurs auxquels je devais cet argent. Sur mes murs, chaque matin, des messages, des menaces écrites avec tant de violence que les lire me donnait l'impression d'être véritablement devant eux. Mais je n'y avais pas prêté si attention que cela, pensant qu'ils n'iraient pas jusqu'au bout. A tord. Ils avaient promis de me tuer. Ils ont pris mon frère à ma place. Je suppose que c'était une erreur (si la nuit porte conseille, elle est également menteuse), mais j'étais incapable de suivre un résonnement correct du début à la fin. J'ai donc suivi la seule issue possible : la fuite.
Inutile de préciser que la vie paysanne n'était pas faite pour moi. Mon cœur en miettes ne m'aidait en rien. Je ne savais pas comment m'en sortir. Sans fortune, sans famille, sans repère, sans dignité. Et je ne sais toujours pas comment j'aurais fait si la lettre ne mettait pas parvenue.
Un pion. Un simple pion. Je ne reconnaissais pas ce jeu. "Qu'est-ce donc ?" Des échecs. "Oh, non merci. J'ai eu assez d'échecs pour une vie entière." Dommage, je n'avais aucun choix à faire. Ma tête percuta lourdement le sol. J'ai fermé les yeux pour échapper à la douleur du choc et à la brûlure du sable chaud.
Je ne les ai rouvert que pour constater où j'étais. Et encore, la lumière, les couleurs m'obligèrent à les refermer. En proie au vertige, je n'ai pas quitté la position assise. Les interrogations tournaient dans mon esprit, tout autant que ma tête. J'arrive simplement à une conclusion : "Je veux partir d'ici, même si c'est pour retourner dans les champs." Je ne voulais rien savoir, bien que l'on essayât de me l'expliquer. Ça ne pouvais pas être réel. Un rêve s’envole si facilement, il suffirait d'un rien pour le faire fuir. Mais celui-ci était différent. J'ai reperdu connaissance presque aussitôt. Ou bien après un certain temps, peut-être. Je ne m'en souviens pas vraiment.
Toujours est-t-il qu'un quart de lune plus tard, à ce que l'on m'a dit, j'étais chez les Belliqueux. J'ignore comment je m'y suis rendue. C'était dans une sorte d'infirmerie que je me suis réveillée. Il faisait sombre. Une nuit de nouvelle lune. Les étoiles, simples points lumineux derrière une substance inconnue, ne me permettaient pas de voir correctement. Autour de moi, l'impression d'une cage. Je n'étais pourtant pas claustrophobe, mais j'avais du mal à respirer. Je devais sortir. Je me suis hâtée de me lever, mais j'ai attendu que mes yeux s'habituent à l'obscurité. J'ai aperçu quelqu'un sur un lit voisin et sa vision renforça ma motivation. J'ai voulu de nouveau essayer de m'enfuir, totalement terrifiée. Ma plus grave erreur a été de partir par le couloir. J'étais discrète, certes, mais d'autres pas y résonnaient. Je n'avais pas le temps de regagner la salle où j'étais peu avant. Je me résigne à rester.
Il s'appelait Lawrence. Mes émotions étaient probablement lisibles sur mon visage. Peur, tristesse, espoir... Et lui affichait un air qui semblait me dire : "ce n'est pas trop tôt". Il m'a aidée à allez mieux, m'a enseigné ce que j'avais honteusement dénigré. Peu à peu, j'ai réussi à me redresser, malgré ce monde qui mélange tant de cultures, à rechercher la fierté disparue par le passé. Fière de quoi ? Fière que quelqu'un ne pense pas de moi que je sois un cas désespéré ? Que ce quelqu'un soit un leader ? Ou juste parce que c'était Law ? Je ne m'en souciais pas. Mes sentiments sont venus ensuite, avec le temps. Quand ? Comment ? Je l'ignore. Mais l'unique question qui me préoccupe aujourd'hui reste "Le lui avouerais-je un jour ?"...
Un rêve ne vaut aucune certitude.
autresPseudonyme : Blanche.
Âge : 16 ans.
Informations diverses : Y a-t-il quelqu'un ici qui partage ma passion des cookies ?
Parrain/marraine ? : Non merci.