ft. Belarus de Axis Power : Hetalia
Âge : 23 ans
Sexe : Féminin
Nationalité/origines : Anglaise
Situation conjugale : Veuve
Clan : Avides
Don : Maitrise de la réalité. C’est en influant sur sa propre réalité qu’elle peut modifier celle des autres. Ainsi donc les choses se passent comme Alice souhaite qu’elles le soient, il lui suffit de vouloir changer sa réalité pour que celle-ci devienne la vôtre si elle en a décidé ainsi. C’est pour ça qu’il est extrêmement difficile de la tuer étant donné qu’elle peut décider que vous n’êtes tous simplement pas là mais dans le jardin et c’est exactement ce qui arrivera. Cependant, chacune des utilisations de son pouvoir entraine une perte de mémoire. Alice devient donc amnésique durant un certain laps de temps, variant en fonction du pouvoir utilisé, après chaque réalité modifiée. Parfois elle recouvre la mémoire mais il arrive qu’elle reste amnésique et de ce fait il lui faut réapprendre certains pans de sa vie. C’est dans ses moments d’amnésie qu’Alice est la plus fragile, ne comprenant rien du monde qui l’entoure, et c’est pour cette raison qu’elle se déplace rarement seule
Carnation : Blanc pâle, presque translucide.
Taille : 1m70
Corpulence : Menue
Cheveux : Longs cheveux blonds
Yeux : Bleus
Signe(s) distinctif(s) : Porte toujours un nœud dans ses cheveux et se promène constamment ou presque avec un mouchoir noué dans sa poche afin de ne rien oublier.
Bestiale
Colérique
Diabolique
Emmerdeuse
Manipulatrice
Orgueilleuse
Puérile
Créative
Etourdie
Pétillante
Pragmatique
Raffinée
Histoire : Vous connaissez tous mon histoire. Après tout, n’ai-je pas peuplé vos contes et rêves d’enfants ? Alice au pays des merveilles. La petite fille qui courrait après son lapin blanc. Vous pensiez que tout était inventé ? Vous pensiez que ce n’était qu’une histoire ? Moi aussi. Mais force est de constater qu’un matin quand je me suis réveillée j’étais bel et bien tombée dans un terrier. Un trou tout noir. Et sale. Les poussières n’y avaient pas été prises depuis longtemps et l’odeur me laissait penser qu’un animal mort devait avoir élu domicile non loin de là. Et il y avait une porte. Toute petite. Et cette bouteille aussi. Buvez-moi. Alors évidemment j’en ai vidé le contenu. Et après… après ce fut le début de tout et la fin de rien. Vous connaissez la suite après tout, non ? Ce que vous ignorez en revanche, c’est l’après. Après tout s’il y a eu un avant, il faut bien un après non ? Le problème chez moi c’est que l’après s’est révélé bien morne. Vous avez déjà essayé de mener une vie normale après avoir vécu quelque chose d’extraordinaire ? Eh bien moi si, et je peux vous dire que rien de tout cela n’a été bien folichon. Dieu que la vie peut être triste et si peu palpitante ! C’est bien simple, je n’avais plus goût à rien. Mais la vie a finalement reprit son cours. Triste cours.
Pour faire simple, j’ai grandi. Et il n’y a rien de plus terrible que de grandir si vous voulez mon avis. Bien vite je n’ai plus eu l’âge de jouer avec mes poupées en chantonnant des comptines pour enfants et… et je dois avouer que cela m’a terriblement manqué durant un moment. Je suis devenue trop grande pour ça et les poupées m’ont été retirées. Je m’en souviens encore, ce jour-là j’ai pleuré sans fin comme si une part de moi m’avait été arrachée. Mais j’ai bien vite reprit du poil de la bête en m’intéressant à d’autres sujets. L’empire de mon père en occurrence. Faisant fi de mes deux autres sœurs, des idiotes bien trop pressées de se marier et d’avoir des enfants, je me suis prise à rêver de diriger cet empire du haut de mes quinze petites années. Mon père m’a souvent répété qu’un jour tout cela serait à moi. Et moi j’y croyais. Dur comme fer. Les poupées et les contes ne m’intéressaient plus, les enfants et les prétendants ne me faisaient ni chaud ni froid, je voulais juste dominer le monde. Durant des années je n’ai fait qu’apprendre encore et encore. J’ai tout fait pour être la meilleure. Pour être l’héritier que mon père n’avait pas eu. Père a même tenu à ce que je sache monter à cheval. Attention pas en amazone comme une femme mais bel et bien comme un homme en me servant de mes cuisses, et il ne me semble pas avoir vu un jour mon père plus heureux et fier que ce jour-là. Il m’a même appris à jouer aux échecs et bon dieu ce que je peux exceller dans ce jeu, j’arrive même à le battre ! Je me suis confortée dans l’idée que j’étais supérieure, tellement supérieure aux autres, à toutes ces greluches tout justes bonnes à être engrossées quand moi, j’étais destinée à régner sur le commerce d’armes de mon père. Et pendant ce temps mes sœurs pouponnaient. Sottes petites choses.
Sotte petite moi aussi. Moi qui rêvais de pouvoir, je me suis retrouvée mariée du jour au lendemain. Échangée comme du vulgaire bétail. Tout juste bonne à être engrossée quand mon petit mari régnait sur mon domaine ! Je ne me suis jamais sentie aussi humiliée. Mes petites salopes de sœurs et leurs grands sourires condescendants, ravies de me voir à genoux, et mon foutu papa chéri qui avait tout planifié dans mon dos, me faisant miroiter quelque chose que je n’allais jamais avoir. Le pire dans tout ça… le pire fut mon mari. Un petit bourge du coin, fade, stupide et cruel. Je n’ai jamais autant détesté quelqu’un. De toute mon âme. Cet homme qui m’avait tout pris alors que j’étais destinée à une autre vie, à quelque chose de grand et lui ! Lui, il me l’avait volée en se pointant sur son cheval blanc, un stupide canasson qu’il ne savait même pas monter correctement. Vraiment, l’année de mes vingt-et-un ans fut la pire de toutes. Et lui, je l’ai détesté ! Je n’ai partagé sa couche qu’une seule et unique fois, pour consommer le mariage. Je lui ai refusé l’accès à mes chambres les autres nuits. J’avais ma fierté après tout ! Et je n’avais jamais voulu de ce mariage. Mais comme mes sœurs me l’ont si souvent cruellement rappelé, je suis née femme. Une vulgaire pouliche. Avec le même destin que toutes les autres.
Sauf que le destin a été avec moi sur ce coup-là. Grâce au foutu petit bourge de mari. Un foutu petit bourge de mari qui n’était qu’un vulgaire arnaqueur, un escroc et même pas du même monde que moi ! Un vulgaire pouilleux qui avait su s’élever et aussi étrange cela puisse-t-il paraître il ne m’a jamais autant intéressée qu’à partir de ce moment-là. J’aurais pu le dénoncer, échapper à ce mariage mais… lui, de simple roturier il était passé maître de ma fortune et plus encore, il avait su jouer dans la cour des grands avec brio, sortir de sa condition et tout ça, je dois avouer que ça m’a émerveillée. Parce que si lui avait pu le faire, ça voulait dire que je pouvais aussi y arriver, devenir ainsi mon propre maitre et utiliser mes atouts de femme pour devenir plus grande que ne je l’étais déjà. Il m’a tout expliqué, comment m’y prendre, comment manipuler avec brio et s'attirer les pigeons dans la poche. Et je dois confesser que plus il m’expliquait et plus je me surprenait à l’apprécier, à l’aimer même. Après tout, c’était le seul qui semblait croire en moi à l’époque.
Mais c’était trop beau. Je suis devenue une arnaqueuse de talent, certes, mais nous en avons payé le prix. J’aime à croire que moi plus que lui. Il a été assassiné et moi pas. Il est mort et je suis restée. Je pense avoir seulement réalisé à ce moment à quel point il m’était devenu cher et il ne se passe pas un jour sans que je regrette. Terriblement. Regrets de ne pas avoir plus profité de nos moments ensembles, regrets de penser que nous nous en sommes prit à plus gros poisson que nous. C’est terriblement douloureux vous savez. De perdre un être cher. Et c’est comme ça que je suis arrivée ici. Comme ça que je suis arrivée sur l’Échiquier alors qu’il n’était pas encore créé. Et moi je l’ai fait à son image. Dangereux et pourtant si doux. Le plus parfait des mondes.
Il m’a fallu des années pour comprendre réellement et assimiler l’étendue de mon pouvoir. De mon passé il ne me reste que des brides qui arrivent par flash de temps en temps, et mon journal. J’ai attendu des années, presque vingt avant de commencer à peupler mon échiquier. Entretemps, tout ce qui m’animait à disparu. A force de solitude, je suis devenue irritable et intraitable, mon cœur s’est endurci, ne subsistant dans mes souvenirs que les derniers moments de ma vie. Quand les premiers pions sont arrivés sur l’Échiquier, rien ne s’est passé comme prévu. Moi qui pensais les sauver d’une vie cruelle, je me suis retrouvée à devoir gérer une rébellion. Mes propres pions m’ont trahie et je suis devenue ce que je suis aujourd’hui, cruelle, obsédée par le pouvoir ne cherchant qu’à défaire le clan ennemi. Oubliées mes belles résolutions sur la liberté dans mon monde, maintenant je ne cherche qu’à avoir plus de pions pour vaincre Lawrence parce qu’il faut qu’il disparaisse. Il faut régner. Il faut vaincre. Et plus rien d’autre n’a désormais d’importance.
Pseudonyme : Blurry
Âge : 21 ans
Commentaire : Blop