caractèreDon : Le don des Contrats. C'est lui qui se charge de rédiger les contrats liant différents membres de l'Echiquier. Et quand un contrat est rédigé par Caïn, hors de question de rompre sa part du marché sans en subir des conséquences fortement déplaisantes. Les conséquences diffèrent à chaque fois en fonction de la gravité de la faute commise, mais tout le monde sait que Cain fait office de bourreau et qu'il vaut mieux éviter d'en arriver là. En effet, si une close d'un contrat et rompue, Caïn le saura, et retrouvera le fautif pour le faire payer comme convenu dans le contrat. Paradoxalement et à cause de son don, Caïn est incapable de mentir.
Qualités : Honnête, droit, juste, intelligent, tranquille, méticuleux, direct, honnête, franc, peut se montrer charismatique et impérieux comme discret et effacé.
Défauts : n'a aucune pitié, intransigeant, froid, orgueilleux, n'accorde pas son pardon, inquisiteur, violent (tant en paroles qu'en actes).
Préférences : Les choses clairs et nettes, la justesse et la justice, la rigueur, la juste punition d'une faute comme la juste récompense d'une bonne action, l'intransigeance.
Antipathies : a horreur des parjures, du déshonneur, de la malhonnêteté, des paroles non tenues, des idéalistes qui parlent sans réfléchir.
physique▬ ft. Spain de HETALIA : axis powers
Carnation : Crème
Taille : Grand
Corpulence : Svelte
Cheveux : Bruns
Yeux : Verts
Signe(s) distinctif(s) : Porte toujours son alliance et un petit bracelet en fer forgé et gravé de "reste le même" à l'autre main que ses enfants lui ont offert à un anniversaire à Rome.
histoireCaïn est né en 509 avant Jésus Christ, à Rome. Fils d'Adelphόs Amatius Chlomos, un patricien révolutionnaire qui suivit le vent de révolte pour mettre fin à la tyrannie de Lucius Tarquinius Superbus, Caïn se vit rapidement offrir le cogonem de Dorean (signifiant "libre"). C'était un cogonem répandu dans la vague de naissance dont il fit partie, étant né au cours même de l'année où la république romaine vit le jour, Caïn étant lui même né peu après la fuite de Lucius Tarquinius Superbus en Etrurie. Mais ainsi porté par Caïn ,ce cogonem prenait tout sa splendeur, ayant été donné par Lucius Junius Brutus qui fut un ami du père Amatius et meneur incontesté de la rébellion contre le roi tyran. Cet homme en était bien plus honorable car il était lui même le neveu du roi qu'il chassa. Il fit ça par amitié pour Tarquin Collatin qui, en plein siège, vit sa femme Lucrèce se suicider de honte après avoir été violée par Sextus Tarquin (le propre cousin de veuf et fils du roi qui marchait dans la tyrannie de son père).
***
Caïn vit ainsi le jour au crépuscule d'une air bien sombre, mais prometteuse. Il voyait le jour aux lendemains d'une révolte armée, de la mise en exil de l'ancien roi, et de la fin d'un siège lancé par ce dernier contre une ville voisine (que les révolutionnaires stoppèrent pour libérer la ville). Mais il put grandir dans une république prospère, à ceci prêt que la guerre contre les latins battait toujours son plein. Son père conseillait en secret Lucius Junius Brutus, devenu premier consul de la république romaine, tandis que sa mère s'occupait de lui.
Ainsi il grandit protégé de la violence, dans une famille aux inspirations politiques très marquées. Cependant, le jeune enfant marqua très tôt un intérêt pour les rites et pratiques se rattachant au droit, notamment le jurisconsulte Sextus Pomponius. Et avec l'installation de la république, le système juridique c'était professionnalisé notamment avec l'apparition des prudentes, sing. prudens, ou jurisprudentes, ou le début de la science juridique avec l'éthique du droit. Ces nouveaux secteurs se détachant lentement de la religions étaient des domaines porteurs, tant prolifiques qu’honorifiques. Ainsi, Caïn reçu rapidement l'accord d'étudier dans ce domaine. Il devint ainsi très rapidement doué pour le droit.
Dès qu'il fut en âge, soit dès 8 ans, son père paya un maître d'arme pour lui apprendre à se défendre, chose qu'il détesta faire. Il sentait le violence comme un coup qui le brisait lentement. A cette époque encore, il refusait la violence à tout prix. Mais son père s'en moquait et le forçait à suivre ses cours "pour son bien". Ce maître d'arme lui apprit par ailleurs à jouer aux dés, ce qui lui plut bien plus : il pouvait se vider ainsi l'esprit.
En 493 avant Jésus Christ, alors qu'il n'avait que 16 ans, il assista avec son maître à la rédaction du fœdus Cassianum, premier traité qui mit fin à la guerre contre les latins en réintégrant Rome dans la Ligue latine. Et cet expérience le changea du tout au tout. Il fut subjugué par les mots, aussi précis que puissants, que pouvaient poser son maître sur le papier. Pour lui, il voyait l'évidence pour la première fois. L'évidence dans la plus pure de ses manifestation, sans une once de doute ou d'hésitation. Un sens parfait et net, plus net que tout. Pour lui, c'était la solution qui balaye la violence du monde.
En 490 avant Jésus Christ, il se maria avec Cornelia Lepida Kallona (signifiant "la belle"), la fille d'un haut dignitaire militaire de Rome. Quoi qu'arrangé, ce mariage témoignait de l'amour inconditionnel qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre. Un mariage heureux qui avait toutes les raisons de durer et de prospérer.
En 486 avant Jésus Christ, la pression des Volsques et des Èques, des montagnards cherchant à prendre Rome, se faisait de plus en plus importante. Caïn, qui venait de célébrer la naissance de son premier fils nommé Isaac Amatius Dexios (signifiant "droit" en référence à son père), se vit confier la rédaction du Fœdus Hernicum, un traité visant à reformer l'alliance entre romains et latins pour repousser l'envahisseur. Honoré, il s'affaira à sa tache jour et nuit, sans relâche. Un traité qui signerait le début d'une grande et longue guerre, il le savait. Caïn était perplexe, mais il devait s'exécuter : ces sauvages étaient sans pitié et le jeune homme ne voyait pas d'autres solutions. Alors il le rédigea, et la rédaction fut un succès fort qui lança la Ligue latine dans une grande guerre.
Lors de cette guerre, en 481 avant Jésus Christ, la père de Cornelia mourut. Cette mort aussi déchirante que violente pour sa femme secoua grandement Caïn. Ainsi, le couple peina à célébrer la naissance de leur seconde fils, Marcus Amatius Gennaíos (signifiant "brave" en honneur de son grand père qui combattit jusqu'au bout), qui naquit deux mois après l'annonce de cette terrible nouvelle.
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Trop. Suite à cela et pendant les 4 années suivantes, Caïn s'adonna plus que jamais aux jeux de dés que son maître d'arme lui avait apprit : "le plus beau coup" et le "coup de Vénus" notamment. Depuis la rédaction du traité, qui l'avait -il fallait le dire- grandement stressé, il y alloué une plus grande partie de son temps. Mais là, les mises commençaient à grimper. Et puis après tout cela, Caïn avait changé. Il devint plus sombre, plus taciturne. Il avait comprit une chose : les mots, quoi que forts, ne suffisent plus. Il intégra la violence comme une arme nécessaire, un ultime rempart au malheur. Suite à cela, il devint plus intransigeant, avec ses fils notamment. Il se tua au travail, et devint plus que sévère dans ses jugements. Lui même se voyait comme trop laxiste par le passé. Alors il appliquait finalement la juste punition des crimes. Et là, il n'hésitait pas par bonté ou pas charité. Un crime devait être puni, ou sinon le monde s'écroulerait.
Sa femme, elle, sombra dans une profonde dépression. Elle qui adulait son père autant que son mari, vit le second disparaître pour la justice après avoir vu le premier mourir pour Rome. Ainsi, son état de santé se détériora lentement, jusqu'à en devenir affolant.
Isaac et Marcus, eux, grandirent sans manquer de rien, mais seuls. Leur enfance abandonnée à la dérive les rendit plus soudés l'un à l'autre que jamais. La première année, ils offrirent même à leur père un petit bracelet en fer forgé sur lequel était gravé "reste le même". Ce cadeau, considéré comme un insulte par Caïn, fut fondu sous son ordre.
Seulement au terme de ces 4 ans, en 477 avant Jésus Christ, alors que Caïn avait 32 ans, Cornelia mourut. Elle fut emportée en quelques semaines à peine par une forte fièvre. Au court de son martyr, Caïn abandonna un moment le travail pour rester à son chevet. Et lors de l'ultime après-midi où Cornelia délirait tant la fièvre la faisait souffrir, Caïn découvrit ce qui l'acheva. En fouillant la maison à la recherche de quoi que ce soit pour apaiser la douleur de sa femme, il découvrit que ses enfants s'étaient lancés dans la contrebande... Dépité et au bord du suicide, il retourna auprès de sa femme. Et là il l'implora de le pardonner, en larme. Il la vit mourir, et partit aussitôt dans un coin reculé de Rome pour jouer : il en avait besoin. Ainsi, il prit la contrebande de ses fils comme mise, et il joua toute la nuit.
En rentrant avec sa mise, alors qu'il plongeait hasardeusement sa main dans le sac dès qu'il fut dans son salon, il tombe sur quelque chose. Mais, quoi ? Il ne comprenait pas. Un bout de bois c'était mêlé aux trente deniers qu'il avait gagné. Ainsi, il le sortit, et remarqua que le bois était taillé. C'était une sorte de... tour miniature. Bizarre. Il l'inspecta pendant un moment avant de voir ce qu'il se passait autour de lui. Il redouta l'empoisonnement, ou pire. Mais rien à faire : il sombra dans un profond coma, allongé au coté de sa femme morte.
***
Il était entré dans l’Échiquier.
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Une forêt. Une forêt à perte de vu. Une forêt qui semblait infinie. Ce fut dans la forêt vierge, au beau milieu du territoire futurement Belliqueux, que Caïn fit ses premiers pas dans l’Échiquier. Il était sûr que tout cela n'était que conspiration, qu'on l'avait mené ici. Mais... pourquoi ? Il cogitait bien trop vite pour comprendre. Un... quoi ? Rapidement il remarqua cependant qu'il portait un bracelet : celui qu'il avait fait fondre. Une conspiration de ses fils ?! Ils avaient raison...
Une chose était sûr : son chagrin allait le tuer. Sa femme, ses fils... Il avait fauté, et tout faute mérite sa juste punition. La mort ? Il y songea un moment. C'était si simple. Un coup net sur la jugulaire, et ce n'était l'affaire que de quelques secondes. Cornelia...
Seulement, alors qu'il sortait de cette jungle il y renonça. Cet endroit étrange et la conspiration montée contre lui allait peut être le tuer, mais il lutterait. Il était si simple de rejoindre sa douce, mais ses fils avaient besoin de lui. Ils avaient besoin que leur père souffre au moins un peu plus pour sa faute. Il était si simple de mourir : la douleur n'en était qu'une douce mélodie après ce qu'il avait enduré. Non : ce châtiment était bien trop clément au vu de la hauteur du crime.
Néanmoins, ses questionnements furent rapidement interrompus par un combat. Au loin, trois hommes masqués luttaient sans rime ni raison. L’Échiquier...
Finalement, en sortant de cette forêt, Caïn apprit où il était. Cela n'avait rien de normal. C'était divin. Un jeu ? Un combat ? Voilà ! c'était son ordalie. Thémis elle même avait choisit de le juger. Et s'il fallait gagner pour survivre, pour rejoindre ses fils, il ne pouvait que se plier à son jugement. Il était digne de sortir d'ici sans mourir comme un chien. Il n'avait pas d'autre choix. Pour Cornelia.
***
Rapidement, il rencontra Lawrence, un nouvel arrivant parmi au même titre que Caïn visiblement. Un homme plein de questions. Mais comment mentir ? Caïn ne le savait même plus. Par pudeur -ou peut être par pitié- cet homme ne dépouilla pas Caïn de tout ce qu'il savait. Mais il comprit assez vite que le romain avait perdu un être cher... très cher... en venant ici, assez pour lui faire refléter monts et merveilles dans dans ses propres idéaux et ses propres plans d'avenir.
Caïn resta un temps avec ses côté, temps où il cherchait de toute ses forces à oublier la femme qu'il pourrait retrouver en se pliant à l’Échiquier. Pour ses fils. Cependant, il avait gardé le bracelet comme son alliance...
Ainsi, il y apprit notamment à vivre à une époque qu'il ne connaissait pas, avec des gens dont Lawrence qui venaient d'une époque bien plus avancée. Il fallait dire que la Renaissance était splendide, mais incroyablement désarçonnante au début. Caïn y expérimentera même un écrit qui deviendra le premier contrat rédigé de sa main. Un don, au même titre que son impossibilité de mentir qu'il voyait comme une bénédiction. Le mensonge est la graine de l'injustice qu'il s'efforçait d'arracher de terre. Et là, il pouvait la tuer dans l’œuf et ne jamais faire germer un tel fléau. Il commença donc à rédiger quelques contrats : son don était pour lui quelque chose dont le monde pouvait profiter à sa guise et sans autre limitation que son propre jugement inquisiteur.
Mais les rixes commencèrent à éclater au sein des habitants de l’Échiquier. Rester ? Repartir ? Ne... rien faire ? Caïn était un peu supplanté par ses guerres d'idéaux qui dépassaient les limites de la loi. Lui même ne savait pas bien quoi faire - il y avait à gagner dans tous les cas. Aussi suivit-il Lawrence, devenu ainsi son seul repère, la seule personne qu'il voyait comme un allié. Allié qui le déçu au sein des nouveaux Avides... Sa justice était toute relative, et en un sens Caïn se réjouissait qu'il ait échoué dans ses plans. Il vit ainsi Lawrence partir, et dans ce départ il vit la juste punition de sa faute passé. Mais il n'était pas temps pour les deux de ses séparer : Caïn le refusait. Son ami avait payé pour son crime, comme tout le monde devait le faire. Mais le romain sentait que son âme n'était pas totalement perdue au crime et à la parjure. Aussi Caïn suivit Lawrence chez les Belliqueux : au nom de leur amitié il le devait. Rien n'était perdu, il pouvait remonté la pente et l'homme de loi qu'il était devant l'y aider.
Seulement l'accession au pouvoir de Lawrence chez les Belliqueux fut pour Caïn la pire des vilenies qu'il ait eut loisir de voir. Trop, c'était trop. Son âme n'était que noirceur et crimes : en cet instant il n'y avait plus de doute possible. Lawrence était perdu. Assassinat, complot. Caïn en avait entendu parler de la bouche de son père qui lui avait raconté l'histoire de la Rome avant la république. Et il refusa de plier genou face à son Lucius Tarquinius Superbus - et s'en voulait de ne pas l'avoir vu dès le début comme tel. Rien que l'idée d'être dirigé par une telle bête dépassant ainsi la justice de Thémis le répugnait. Ainsi, il quitta compulsivement les Belliqueux. Ceux qui voulaient la vérité allaient devoir venir la chercher.
En cet instant, Caïn vit que la confiance n'était qu'une faiblesse. Un allié n'était jamais qu'un homme à surveiller d'encore plus prêt que jamais...
***
Il aurait dut rester ? Affronter son tyran en face pour le faire chuter ? Caïn se pose la question encore aujourd'hui. Mais il préfère à l'heure actuelle penser que l'affrontement direct lui aurait coûté la vie -il fallait dire que le don de Lawrence était... remarquablement violent. Non Thémis ne pouvait l'avoir mit face à une ordalie qui ne donnait que la mort. Il y avait un autre moyen. Ainsi, Caïn se jura de punir Lawrence comme il se doit avant de retrouver ses fils. Il voyait en cet acte l'épreuve que lui imposait la déesse.
Mais alors comment faire ? Que faire ? Les Avides n'étaient pas pour lui : rien que l'idée de les rejoindre lui donnait des doutes sur sa détermination. Il était si simple de retrouver Cornelia parmi eux... Il avait d'ailleurs déjà quitté cet idée définitivement... Et les Belliqueux, il venait d'en partir ! Les neutres ? Non : c'était le meilleur moyen pour passer une éternité paisible sans jamais avoir l'occasion d'accomplir son épreuve. Une seule solution qu'il vit comme une providence demeurait : les Fourbes. Encore à cette époque, ces derniers n'étaient pas indépendants, et ils empestaient le mensonge. Mais Caïn allait jouer leur jeu en les baignant de vérité : intention dont il ne se cacha pas.
Charles, rois des Fourbes : il était bien impossible de lui dissimuler quoi que ce soit. Et Caïn n'essaya même pas. Il jouait carte sur table : il était temps de jouer avec lui leur plus beau coup ensemble, si Thémis le voulait.
Il les rejoint donc, mais n'en arrêta pas moins de jouer les juges. C'était ça : se précipiter lui coûterait la mort. Mais juger, appliquer la loi rédigée de ses mains : c'était le seul moyen pour comprendre toute l'étendue de son propre crime, et en payer le prix juste. Ce monde avait besoin de justice, et il était là pour la donner. Fourbes, Avide, Belliqueux, aucun ne pouvait s'y soustraire ! Il était là pour l’offrir comme pour la faire respecter.
L'affaire était faite. Quoi qu'officiellement Fourbes, Caïn mouillait sa plume pour quiconque réclamait de la justice -contre compensassions parfois. Son jugement s'affina, et il finit par admirer les Avides pour leur capacité à balayer si vite leur vie passée, et leur volonté de s'imposer de telles règles. Seulement... il avait toujours peur de faire le pas vers eux.
Mais l'ultime justice viendrait bien en son temps. Lawrence, patience : cela arrive.
Et l'ultime pénitence viendra en son temps. Isaac, Marcus, patience : cela arrive.
Tout n'est que le début.
Cornelia... patience : cela arrive.
La juste vérité c'est MA vérité.
autresPseudonyme : Anae12.
Âge : 20 ans.
Informations diverses : hhhuuummm que dire... je suis fan d'écriture au point d'essayer de faire des livres et d'art en général au point de pratiquer le théâtre, la musique et d'apprendre le dessin (depuis récemment).
Parrain/marraine ? : aucun !